« « Dans le combat pour une égalité réelle entre les femmes et les hommes, la lutte contre les violences faites aux femmes porte, outre les conséquences dramatiques de stéréotypes sexués, l’enjeu de la sécurité à laquelle a droit tout citoyen, mais aussi celui de la santé publique. Les chiffres sont, année après année, aussi alarmants : 148 femmes mortes sous les coups de son conjoint, 1 viol commis toutes les 7 minutes, 1 femme sur 10 victime de violence, et la liste est encore longue », explique la députée.
Najat Vallaud Belkacem a présenté vendredi, le nouveau plan triennal de lutte contre les violences faites aux femmes, qui vient compléter les mesures engagées depuis 18 mois.
Des engagements forts, 66 millions d’euros sur les trois prochaines années, mais aussi des réponses concrètes : 350 intervenants sociaux en commissariats et en brigade d’ici 2017 – 1650 solutions d’hébergement d’urgence nouvelles d’ici 2017 – Le numéro unique 3919 ouvert 7j/7 et gratuit. « En plus, pour la première fois, les violences faites aux femmes seront considérées comme une priorité de santé publique avec un protocole national adressé aux ARS », ajoute Edith Gueugneau.
« Cette volonté politique nationale doit être mise en résonnance avec les convictions et les engagements des acteurs de terrain. Ce lien, je souhaite participer à son renforcement. C’est le sens de la venue à Mâcon, le 11 septembre dernier, d’Ernestine Ronai, coordinatrice de la MIPROF.
En s’appuyant sur la volonté politique nationale, et en fédérant les actions et les énergies de notre territoire, la Saône-et-Loire deviendra, j’en suis sûre, un département exemplaire en matière de lutte contre les violences faites aux femmes.
En effet, cet objectif ne pourra être atteint sans les acteurs, publics et associatifs, qui s’investissent au quotidien dans ce combat. Aussi, pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, il me semblait important d’être à leurs côtés, cette année pour évoquer la place des enfants dans les violences faites aux femmes », conclut-elle. »
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